Contrairement aux idées reçues, les fluides frigorigènes utilisés dans les systèmes de climatisation actuels, aussi appelés HFC (HydroFluoroCarbures, tels que le R407C, le R410-A ou encore le R32), n’ont aucun effet nocif sur l’appauvrissement de la couche d’ozone. Et ce, depuis l’élimination des particules de chlore présentes dans les fluides équipant les précédentes générations de climatisation, appelés aussi HCFC (HydroChloroFluoroCarbures, tel que le R22 par exemple) ou CFC (ChloroFluoroCarbures, tel que le R12 par exemple), interdits aujourd’hui.
En revanche, ces fluides ont un impact plus ou moins négligeable sur le réchauffement climatique, puisqu’il s’agit de gaz à effet de serre.
La réglementation applicable aux gazs à effet de serre fluorés découle directement des engagements pris par la Communauté Internationale, dans le cadre du Protocole de Kyoto en 1997, qui vise à limiter les émissions des gazs à effet de serre.
La caractérisation du Potentiel de Réchauffement Planétaire (GWP) permet de classer les différents fluides selon leur impact sur l’environnement.
Fluide frigorigène |
GWP |
Impact sur l’appauvrissement de la couche d’ozone |
Masse de CO2 rejeté (en tonnes) pour un équipement contenant 2 kg de fluide |
R12 |
10900 |
Très important |
21,8 |
R22 |
1810 |
important |
3,62 |
R407C |
1800 |
Nul |
3,6 |
R410 |
2100 |
Nul |
4,2 |
R32 |
675 |
Nul |
1,35 |
A titre d’exemple, un véhicule de segment B (« citadines ») fonctionnant au Diesel rejette en moyenne 3,78 tonnes de CO2 par an.
En comparaison, vous obtiendriez cette même valeur si votre installation était fuyarde et que celle-ci contenait 2,1 kg de R410A.
Aussi, afin de garantir l’étanchéité de votre installation, et s’assurer ainsi du confinement du gaz à l’intérieur du réseau fluidique, il est indispensable que vous fassiez réaliser l’installation et l’entretien de votre système de climatisation par un professionnel agréé.
Aucune fuite = Aucune émission de CO2 = Environnement préservé